
Autonomie, résilience, techniques ancestralles et traditionnelles de vie dans la nature autour des cultures bashkirs et cosaques - Par John C (FORUM ARCHIVE : rdv sur notre site internet la ferme bashkir-cosaque) |
| | [web] un site sur les cosaques | |
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Invité Invité
![[web] un site sur les cosaques Empty](https://2img.net/i/empty.gif) | Sujet: [web] un site sur les cosaques Mar 31 Aoû 2010 - 18:49 | |
| salut un super site sur la cosaquerie. On y trouve tout, de l'histoire aux traditions culturelles. http://www.cosaques.com/Introduction.html "Sauvages, farouches, libres, invincibles: voilà les Cosaques, guerriers redoutables, cavaliers exceptionnels, buveurs impénitents! Telle est en tout cas l’image de Tarass Boulba et de ses pairs: des hommes forts, avides de grand large, frères de sang et de vodka, liés à la terre russe par une âme rebelle éprise de liberté...
De leur première apparition à aujourd’hui, les Cosaques ont accompagné l’histoire de la Russie pendant presque sept siècles. Répandus de l’Europe au Pacifique, ils tinrent en échec les hordes asiatiques, conquirent la Sibérie, furent décimés par Catherine II et génocidés par la révolution, disparurent, puis réapparurent à la fin du XXe siècle en nationalistes réactionnaires ou en soldats d’apparat. Devant l’importance d’une telle aventure, il est donc impératif d’opérer des choix afin de saisir les caractéristiques principales de la cosaquerie, ses étapes primordiales, celles qui générèrent son image passionnelle et fascinante.
Ces hommes étaient réputés infatigables, rusés, se battant par tous les temps, de jour comme de nuit et sur tous les terrains. Nés de la steppe, ils étaient néanmoins de remarquables marins et de brillants montagnards. Cavaliers hors pairs, éclaireurs, ils étaient aussi de redoutables fantassins et d’excellents artilleurs. Pratiquant le combat de guérilla, ils harcelaient l’ennemi, l’épuisaient et le décourageaient, jouant sur la rapidité et la surprise.
Depuis leur apparition dans ce qu’on appelle les Champs sauvages, ils furent attachés à leur liberté plus qu’à n’importe quoi d’autre, se battant pour le droit d’exister dans un monde à part, un univers autonome hors des sociétés sans cesse plus oppressives.
À travers le temps, chaque Cosaque, quel que fut son profil, son époque ou son parcours, fut l’adversaire farouche des contraintes imposées. Refusant de se soumettre à l’autorité non choisie.
Mais le monde, autour des Cosaques, se resserrait et allait bientôt les forcer à mettre de l’eau dans leur vin ; obligés d’accepter l’aide impériale, ils vendirent peu à peu leur liberté en échange de subsides et de terres. Passés sous la férule des tsars ils devinrent les soldats de l’Empire, puis les gendarmes d’un système qui sut admirablement utiliser la carotte et le bâton..."
(...)
Le plus important de l’éducation, pour les Cosaques, restait la transmission de leur savoir traditionnel, celui qui assurait la pérennité de leur nation guerrière. L’entraînement militaire commençait à la naissance du Cosaque et se poursuivait durant toute son existence.
Tout au long de son enfance à la stanitsa, le fils était entraîné par son père en vue de sa carrière de soldat, privilégiant la gymnastique et les exercices physiques. Il apprenait l’équitation, le tir de précision, le maniement des armes. Pour la prise en main du sabre, il fallait à l’enfant cosaque acquérir l’angle idéal de coupe qui permettait de trancher un adversaire de haut en bas depuis son cheval; tout un art ! Mais la guerre n’était pas tout et le petit cosaque devait encore apprendre les bases de la vie en société: tresser des nasses pour la pêche, naviguer, chasser, construire sa maison, boire, chanter et danser...
(...)
Telle était la nature des Cosaques: éloignés des leurs et de leur patrie, ces hommes d’ordinaire gais et pleins d’entrain devenaient taciturnes. Au sein de leurs bivouacs, par contre, parmi leurs camarades et dans leur univers, ils retrouvaient tout l’allant de leur tempérament et, malgré l'épuisement, avaient toujours la force de jouer, de chanter et de rire à gorge déployée. De tempérament entier et facile, le Cosaque, doté d’une énergie et d’une endurance peu communes, supportait la faim, la soif et la fatigue sans jamais se plaindre, s’adaptant à tout et survivant dans n’importe quelles conditions. Élevé à la dure, habitué aux privations, il était capable de couvrir près de 100 kilomètres par jour durant plusieurs jours d’affilée. Pour rejoindre les rangs cosaques, les candidats se devaient d’ailleurs d’être robustes et en bonne santé sous peine d’être refusés.
Il faut dire qu’un des principaux traits de caractère des Cosaques était la simplicité et qu’ils préféraient aller directement à l’essentiel pour toute chose. Calculateurs et intéressés, les Cosaques étaient aussi enjoués, bons et aimables. On les décrit à la guerre comme héroïques et téméraires, mais d’un caractère patient et avisé, d’un dévouement généreux face aux ennemis blessés. De retour chez eux, ils devenaient même sentimentaux, d’une gentillesse difficile à imaginer chez des guerriers que l’on a si rudement dépeints... A+ anchi PS : mes amitiés admiratives à John alias Ivan.  |
|  | | John C Khan de la tribu!


Nombre de messages : 3268 Age : 44 Localisation : ICI ET AILLEURS, selon emploi du temps Date d'inscription : 04/05/2007
![[web] un site sur les cosaques Empty](https://2img.net/i/empty.gif) | Sujet: Re: [web] un site sur les cosaques Mer 8 Sep 2010 - 19:00 | |
| Bonjour, c'est le site de Mikhaïl W. Ramseier (de famille russe ayant fuit la révolution bolchévique) dont les parties sont issues de son très bon ouvrage sur les cosaques : Cosaques Edition Nemo 2009 (ISBN 2940038392) Ce site est vraiment bien fait, complet et bien illustré. Une bonne référence, parole de cosaque  Cordialement, Jonathan | |
|  | | | [web] un site sur les cosaques | |
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